Nous avons négocié un accord qui est bon pour les salariés, bon pour le maintien de l’emploi dans cette période d’incertitude.
La progression du chiffre d'affaire de cette semaine a amené la direction à suspendre unilatéralement le chômage partiel pour une durée indéterminé.
Certains s’en félicitent avec délectation, nous NON. Nous sommes choqués par la méthode.
Nous avons fait part de notre opposition à cette décision prématurée et nous rappelons à la direction qu’une journée de chômage partiel minimum par semaine payé à 100 % était nécessaire. Cela permettait au salarié d’être moins au contact du client et donc, d’être moins en danger.
Notre PDG préfère mettre le business avant la santé des salariés.Heureusement, le chômage partiel pour garde d’enfant est maintenu, et grâce à notre accord la rémunération à 100 % pour les personnes vulnérables aussi.
Une réunion est prévue lundi dans tous les établissements pour informer les CSE des changements de plannings. Veillez à ce que tous vos élus aient les informations.
Nous voulons aussi réduire le nombre de clients présents simultanément dans les magasins avec une meilleure maîtrise des flux. Nous avons demandé à négocier un avenant à cet accord qui prévoirait une compensation journalière pour les salariés présents pendant cette période à risque.
Nous rappelons à la direction que les salariés ne sont pas des pions que l’on déplace à volonté, mais plutôt la richesse de l’entreprise. Nous ferons appliquer cet accord d’entreprise et nous serons intransigeants quitte à saisir les tribunaux.